L’activité locative sur le marché des bureaux dans Paris révèle des performances mitigées sur l’ensemble de l’année 2024. Si les grands utilisateurs ont montré une forte volonté de mouvements dans Paris – la capitale représentant la moitié du volume de commercialisation de bureaux > 5 000 m², les petites et moyennes entreprises ont été moins actives. Après deux années très dynamiques, l’activité sur Paris Centre Ouest montre des signes d’essoufflement. Le secteur est aujourd’hui ralenti par la conjoncture économique morose, l’attentisme lié aux Jeux Olympiques et la baisse de consommation de certains secteurs d’activité comme le conseil ou le coworking.
Dans ce contexte, les loyers dans Paris font le grand écart. Du fait de leur rareté, les loyers prime pour des immeubles d’exception, très bien localisés continuent d’augmenter. C’est particulièrement vrai dans Paris Centre Ouest où le loyer prime a atteint officiellement 1 200 € hors taxes et hors charges par m² et par an sur ce trimestre. Les loyers prime affichent également des tendances haussières sur d’autres arrondissements comme le 12ème et le 13ème arrondissement. La montée de ces valeurs prime est, néanmoins, à relativiser puisqu’elles correspondent à une fraction mineure du marché. Concernant les loyers moyens, le contexte global (conjoncture morose, reflux de l’inflation et hausse de la vacance) n’est pas favorable à une augmentation des loyers. Dans Paris, les loyers moyens entrent dans une ère de stabilisation, y compris dans les secteurs tertiaires les plus prisés comme Paris Centre Ouest.
Dans ce contexte, les loyers de bureaux dans Paris font le grand écart. Du fait de leur rareté, les loyers prime pour des immeubles d’exception, très bien localisés continuent d’augmenter. C’est particulièrement vrai dans Paris Centre Ouest où le loyer prime a atteint officiellement 1 200 € hors taxes et hors charges par m² et par an sur ce trimestre. Les loyers prime affichent également des tendances haussières sur d’autres arrondissements comme le 12ème et le 13ème arrondissement. La montée de ces valeurs prime est, néanmoins, à relativiser puisqu’elles correspondent à une fraction mineure du marché. Concernant les loyers moyens, le contexte global (conjoncture morose, reflux de l’inflation et hausse de la vacance) n’est pas favorable à une augmentation des loyers. Dans Paris, les loyers moyens entrent dans une ère de stabilisation, y compris dans les secteurs tertiaires les plus prisés comme Paris Centre Ouest.
Concernant les avantages commerciaux, ils sont en tendance baissière depuis le début de l’année à Paris Centre Ouest (14,4% du loyer facial) et dans le Reste de Paris (15,9% du loyer facial), et reviennent à leurs niveaux classiquement enregistrés sur le long terme.
Ces prochains mois, les loyers moyens devraient rester relativement stables alimentés par la poursuite du desserrement de l’offre dans Paris.
L’activité en dehors de Paris reste encore aujourd’hui très contrastée. Certains secteurs parviennent à sortir du lot mais les volumes de commercialisations de bureaux restent globalement dégradés sur fond de taux de vacance élevé dépassant en moyenne les 13% en périphérie.
Dans ce contexte global de demande placée atone sur un marché où l’offre est abondante, les avantages commerciaux ont aujourd’hui atteint un palier haut se rapprochant ou dépassant pour la plupart des secteurs tertiaires le seuil des 30 % du loyer facial. A la Défense, ils s’élèvent même en moyenne à 40,3% du loyer facial – soit l’un des niveaux les plus élevés enregistrés sur l’ensemble du territoire francilien. Les avantages commerciaux étant déjà importants avec peu de marge de manœuvre pour les augmenter à nouveau, certains propriétaires optent pour des stratégies de repricing agressives afin de favoriser une meilleure occupation des immeubles de bureaux à la Défense. C’est le cas notamment des surfaces en état d’usage ou rénovées ou bien certains secteurs de Péri-Défense.
Sur l’année 2024, les renégociations de baux se sont également accélérées – les propriétaires faisant preuve d’une certaine souplesse pour s’adapter aux conditions de marché actuelles et se prémunir d’une vacance éventuelle.
Cette intensification des repricings et des renégociations devrait se poursuivre dans les prochains mois.