À la veille du lancement de l’Urban Week et à l’occasion du parcours “Les Extatiques” installé pour les 60 ans du quartier de La Défense, nous vous proposons une plongée entre le monde de l’art et de l’architecture. Ces deux domaines, étroitement liés, font partie de l’ADN du quartier d’affaires. Les monuments d’architecture, mondialement connus, tels la Grande Arche ou le CNIT, côtoient quantité d’œuvres. Certaines sont issues d’une collection permanente représentant les courants emblématiques du XXe siècle, d’autres sont des installations temporaires plus contemporaines.

« Les Extatiques » en 100 secondes chrono from BeauxArts.com on Vimeo.

Le plus grand musée français d’art contemporain à ciel ouvert

Dès la genèse du projet en 1958, il est décidé d’agrémenter la future esplanade d’œuvres d’art marquantes. Déjà, le nom du quartier est une référence à une sculpture en bronze baptisée « La défense de Paris ». Cette pièce réalisée en 1883 par Louis-Ernest Barrias est située sur le rond-point de Courbevoie. Elle est la première et seule œuvre historique du site. Aujourd’hui, 69 œuvres l’ont rejointent et composent cette collection exceptionnelle qui entoure les tours. Signées Mirò, César, Calder, Moretti, ou d’artistes moins connus, toutes célèbrent les grands courants artistiques du siècle dernier : le surréalisme, l’abstraction, le cinétisme, l’art conceptuel, le nouveau réalisme… Beaucoup d’œuvres implantées au pied des gratte-ciel sont des sculptures monumentales. Les curieux remarqueront également des fontaines, des camouflages de cheminées d’aération, du mobilier urbain, et même un fragment du mur de Berlin. D’autres œuvres sont à découvrir dans le centre commercial des Quatre Temps et dans la gare RER.

Une richesse artistique (re)valorisée

Associer des artistes aux projets d’urbanisme, c’est une manière de créer un lien privilégié entre les hommes et la ville, et d’entretenir un rapport de séduction permanent. Paris La Défense a donc entreprit une vaste campagne pour mettre en valeur cet héritage artistique unique et transformer le quartier d’affaires en un quartier de vie. Son ambition ? Proposer une expérience de vie augmentée à travers une programmation qualitative. Les œuvres sont déplacées et éclairées pour gagner en visibilité. Enfin elles sont accompagnées de cartels multilingues et intégrées à des parcours de visite facilement consultables sur internet. Elles contribuent ainsi d’autant mieux au rayonnement culturel de la Défense.

En l’honneur de ses 60 ans, Paris La Défense propose un voyage artistique inédit.Retrouvez jusqu’au 21 octobre, le parcours des Extatiques. Cet itinéraire confronte le territoire, minéral à de nouvelles œuvres éphémères et insolites : un banc géant, un labyrinthe de tournesols, un personnage gigantesque, des arbres fantomatiques, un immeuble renversé… Le tout est guidé par un parcours sonore téléchargeable. Quant à l’Urban Week Paris La Défense, qui se tiendra du 18 au 23 septembre 2018, elle réunira les amateurs de street art autour de l’événement Underground effect. 15 artistes exclusivement féminines prendront possession du Parvis de la Défense pour réaliser des fresques en live, avant de les exposer au public.

Une valeur ajoutée artistique sans équivalent dans les autres centres d’affaires européens

Qu’il s’agisse d’œuvres pérennes ou de manifestations ponctuelles, l’utilisation de l’art dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe réenchante le quotidien des 160 000 salariés, 20 000 habitants, 17 000 étudiants et 23 000 touristes qui s’y croisent chaque jour.
L’union entre architecture, art et économie devient un avantage concurrentiel. C’est un outil pour séduire les entreprises, retenir les salariés, accroître la fréquentation touristique, et s’afficher comme l’une des destinations culturelles du Grand Paris.


Source : Pour en savoir plus consultez :  ladefense.fr/fr/les-69-oeuvres

Claire Lamicq

Responsable Marketing