Le marché de la logistique est marqué par le rebond des volumes commercialisés, à l’échelle nationale (714 400 m², soit une hausse annuelle de + 44 %) comme en Ile-de-France.
Le recentrage est net sur la dorsale logistique qui polarise 81 % de la demande placée. La part absorbée par les acteurs du commerce spécialisé, qui atteint 40 % des volumes consommés, constitue une spécificité marquée. Sollicitant des surfaces moins importantes, les logisticiens continuent également d’animer le marché avec 17 transactions réalisées.
Ce trimestre, le dynamisme francilien (269 300 m², un volume en hausse annuelle de + 26 %), notamment porté par le e-commerce, repose sur des transactions de plus de 20 000 m², majoritairement concentrées en Seine-et-Marne et dans l’Essonne. Mais, tandis que le flux d’affaire en cours est important, la pénurie d’offre sur les segments les plus recherchés risque de pénaliser le marché à terme.
Sur le front de l’investissement, François le levier, Directeur de l’investissement logistique souligne que « le marché demeure attractif, bien que caractérisé par un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. Au regard des négociations en cours, on anticipe une baisse des taux de rendement autour de 6,5% pour les taux prime ».