Ce sont surtout les marchés régionaux secondaires qui ont profité de cette tendance. Le poids de la dorsale Nord/Sud a nettement reculé. L’Ile-de-France notamment, pénalisée par une forte fiscalité, a connu sa plus mauvaise performance depuis 5 ans. Les acteurs de la grande distribution et du commerce spécialisé ont recherché des plateformes XXL modernes, inexistantes dans le stock, d’où le poids élevé des très grandes transactions et des clés en main.
L’offre immédiate s’établit à 3,4 millions de m².
Elle s’est résorbée de 8% en un an, notamment en Rhône-Alpes et Nord Pas de Calais. Les constructions sont toujours à l’arrêt et l’offre en « gris » totalise 3 millions de m² pour répondre aux besoins de clés-en-main.
Les loyers ont légèrement évolué, à la hausse comme à la baisse, dans certains secteurs ciblés, mais ils ont globalement atteint un plancher.
Aurélie Lemoine, Directeur Etudes et Recherche de CBRE, commente les chiffres clés du marché des locaux d’activités en IDF :
“En résonance avec le climat économique, le marché des locaux d’activités et petits entrepôts francilien a connu une année difficile. Les PME/PMI, aux marges financières comprimées, ont limité ou annulé leurs mouvements.
L’offre immédiate a progressé sous l’effet de libérations et de l’affaissement de la demande. Elle reste majoritairement de mauvaise qualité à l’exception de certaines disponibilités en parcs d’activités ou en 1ère couronne.
Les loyers faciaux sont restés hétérogènes, globalement stables pour les petites et moyennes surfaces et attaqués sur les grandes surfaces des secteurs sur-offreurs.”