Didier Malherbe, Directeur Général Adjoint en charge de l’activité et de la Logistique chez CBRE, commente le marché de la logistique en France et nous livre ses perspectives pour l’année en cours.

2015, le marché de la logistique reprend de la vigueur

Didier Malherbe DGA CBREAprès une année 2014 en demi-teinte, les indicateurs seraient plus favorables pour 2015. Ainsi, selon Didier Malherbe, “le volume de transactions sera supérieur à 2,3 millions m² en France et dépassera les 800 000 m² en Ile-de-France”.

Avec des perspectives de croissance économiques optimistes, les entreprises reprennent confiance et reviennent enfin sur le marché avec “un dynamisme auquel nous ne sommes plus habitués depuis 2008” observe Didier Malherbe.

Cependant, le niveau des stocks baisse et perd en qualité avec pour conséquence une hausse des prix. “A la fin de l’année 2014, 600 000 m² de plateformes de classe A étaient disponibles en Ile-de-France contre près de 1 million de m² douze mois plus tôt” fait remarquer Didier Malherbe. Sur la France entière, seuls “quatre bâtiments de plus de 30 000 m² sont disponibles” avec des loyers à plus de 52€/m²/an en Ile-de-France.

Impact de la stratégie du dernier kilomètre sur le marché

Le transport de marchandises est un élément important de la chaîne logistique. En milieu urbain, dans la logistique du dernier kilomètre, les entreprises sont confrontées aux problèmes liés à la congestion et au respect de l’environnement. En conséquence de quoi, les systèmes d’approvisionnement en centre ville doivent être restructurés en commençant par les transports des marchandises. La problématique du dernier kilomètre est devenu un enjeu essentiel dans la réflexion logistique.

“Les problèmes de pollution posent réellement al question du transport de marchandises dans les grands centres urbains. Le marché a besoin de nouveaux terrains, issus de la restructuration de parcelles occupées par des bâtiments obsolètes. cela demande une volonté politique forte et la mise en place d’un modèle économique viable. Car le coût de revient de ces parcelles sera élevé, notamment à cause des problématiques de dépollution des sols” commente Didier Malherbe.

 

Pour lire l’intégralité de l’article paru le 27 mars 2015 dans le magazine Le Moniteur, cliquez ici