Que s'est-il passé en 2010 sur le marché des bureaux ? Quelles ont été les motivations des entreprises pour déménager ? Quels ont été les secteurs géographiques les plus demandés ? Comment ont évolué les loyers ? Découvrez en quelques minutes notre synthèse.
L'année 2010 a connu un paradoxe : la demande exprimée a baissée de 13% en 2010 quand la demande placée a augmentée de 15% par rapport à 2009. L'une des explications a été la volonté des PME à Paris de maîtriser leurs coûts en choisissant des extensions de surfaces plutôt qu'un déménegement global.
La part du marché Parisien n'a jamais été aussi prépondérante. Entre 2005 et 2009, elle représentait 33% quand elle atteint 43% en 2010. On note le retour des entreprises dans des bureaux situés à Paris ou bien en première couronne au détriment de la défense et de la deuxième couronne.
Le stock d'offre immédiate, 3 600 000 m², est resté stable en 2010. Pour leur implantation, les entreprises privilégient la localisation par rapport à la qualité de l'immeuble. Ce phénomène pourrait continuer car la pénurie d'offres neuves est d'ores et déjà programmée. Le taux de vacances a diminué à Paris pour atteindre 5,30% au 4ème trimestre 2010 quand celui de la deuxième couronne a augmenté et atteint 12%.
Dans les secteurs recherchés, les immeubles ont vu leurs valeurs locatives faciales augmentées, mais les propriétaires ont du consentir plus d'avantages commerciaux. Le marché de Paris devient le référent en termes de loyers. En IDF, les valeurs devraient se maintenir ou s'ajuster face à Paris et dans le même temps, les propriétaires consentir moins d'avantages commerciaux.
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Marc-Henri Bladier, Directeur Général de CB Richard Ellis s'exprime à l'occasion du 36ème forum annuel du 20 janvier 2011.
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