CBRE vous donne rendez-vous au D'Days du 4 au 9 juin 2013, pour la visite de "Architecturer, manipuler l'espace de son poste de travail", par Jean Nouvel Design. En attendant, découvrez le point de vu de l'architecte qui poursuit sa guerre contre les espaces de travail "clonés et aliénants", en présentant au Salon du meuble milanais des bureaux porteurs de "joie de vivre" et personnalisables.


[youtube M9HTFUwSVZg]

 

Extraits de l'interview donnée à l'AFP Relaxnews :

"Je me suis toujours insurgé contre ce phénomène d'architecture internationale et surtout le clonage. Objectivement, c'est une chose qui s'est accélérée avec l'informatique parce qu'on change quelques paramètres, mais ce sont les mêmes études qui sont utilisées", "C'est terrible parce qu'on a l'impression de travailler dans des mondes où on n'est plus qu'un numéro, tout le monde est dans un espace qui est le même, tout le monde a le même mobilier, c'est un clonage comme dans (le film) Playtime de Jacques Tati. Je trouve ça inhumain"

Jean Nouvel s'exprime dans un vaste loft aux murs de tôle ondulée, qui illustre la mutation d'un hangar ou d'un entrepôt industriel. Deux longues tables de travail blanches y côtoient des poufs carrés. C'est l'une des cinq mises en scène exhibées au Salon pour appuyer sa thèse; les autres abordent la notion de travail à domicile, la reconversion en bureau d'un appartement haussmannien ou encore l'agencement personnalisé d'un openspace à l'aide de petits rangements, qui se pique de "briser la nature totalitaire et répétitive des systèmes de bureaux".

 

"Nous ne sommes pas des petits poulets qu'on élève. Le sujet c'est comment s'épanouir, comment on considère que le temps qu'on passe au travail peut être aussi du plaisir"

"On peut travailler aujourd'hui partout et il faut travailler partout. Et on peut habiter partout. On habite autant en travaillant qu'en allant dormir chez soi. Et on passe beaucoup plus de temps au travail que chez-soi"
Pour M. Nouvel, il s'agit avant tout d' "ouvrir les yeux" des utilisateurs. "C'est dans la tête que ça se passe. Mais le désir compte aussi : et je pense que le désir est là, on le voit à travers l'expo. Les gens nous disent « vous croyez que c'est possible ? » Oui, c'est possible".
 

 

> L'intégralité de l'article ici