Le commerce physique fait face, depuis 15 ans à la montée en puissance du e-commerce, qui lui a continuellement pris des parts de marché.

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Les principaux e-commerçants sont aujourd’hui des acteurs incontournables du monde du retail : il y aurait d’après la Fevad 37,5 millions d’acheteurs en ligne en France. Le commerce en ligne y représente 8,5 % du total des ventes du commerce de détail et sa marge de progression est encore importante. L’e-commerce a ainsi généré en 2017 81,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en augmentation de 14 % sur un an. Cette progression est en partie liée à la forte croissance du m-commerce, le commerce en ligne sur mobile.

D’après la Fevad, la part des terminaux mobiles dans le e-commerce dépassait les 20 % en 2017 contre 1 % en 2011.
La généralisation des smartphones et les récentes avancées technologiques facilitant les transactions via mobiles (paiements par reconnaissance faciale, par empreinte digitale, etc.) indiquent que le m-commerce va continuer à croître dans les années à venir.

L’e-commerce est principalement apprécié en raison de sa compétitivité en matière de prix et de sa fonctionnalité comme le montre la récente enquête d’opinion de l’ObSoCo en partenariat avec CBRE et le CNCC : 

 

Le e-commerce est donc une composante structurante du marché des commerces, il affecte la quasi-totalité des enseignes traditionnelles et son potentiel de croissance est encore très important. Mais la part du commerce physique reste et restera prépondérante dans les habitudes de consommation si tant est que ce commerce dit traditionnel sache répondre de façon adaptée à tous les nouveaux enjeux auxquels il doit faire face. En effet, si l’e-commerce a pris 8,5 % du marché en plus de 15 ans, cela ne peut suffire à expliquer les difficultés rencontrées par le commerce physique sur la période.