CBRE a repéré l'article "Aménagement de bureaux: le mobilier modulable, outil de flexibilité du travail, Concilier nomadisme et contraintes d’espace avec bien-être au travail, la réponse par l’environnement" de Léa Giret paru le 11/04/2013 dans Le Nouvel Economiste. 

 

Capables de travailler partout grâce à leur smartphone ou tablette, les salariés mobiles transforment l’environnement de travail. Le principe “une personne = un bureau” perd du terrain au profit des bureaux non attribués ou partagés. Nomades et sédentaires cohabitent dans des espaces mixtes. Pour compenser l’aspect contraignant de l’open space, qui s’impose en raison de la chasse au mètre carré, des bulles de confidentialité, salles en libre-service et autres espaces de détente se multiplient. Et le mobilier modulable, qui s’adapte quant à lui aux fluctuations des effectifs, progresse lui aussi.

Pour qu’un open space ne soit pas “repoussoir”, selon l’expression consacrée par l’Observatoire de la qualité de vie au bureau, chaque individu doit, selon Mme Duchenne, directrice d’Actineo, l’Observatoire de la qualité de vie au bureau, disposer d’au moins 10 m² à lui. Si la densité de personnes au mètre carré est supérieure, atténuer les nuisances est alors essentiel. À l’aide par exemple de meubles dont le dos absorbe les bruits, ou en installant entre les individus des tissus de séparation qui corrigent l’acoustique. Pour les “benchs”, les bureaux collés par deux ou quatre, des petites cloisons peuvent servir à séparer visuellement ou acoustiquement du voisin d’en face. Sans oublier l’éclairage. “C’est important d’avoir une source de lumière qui ne soit pas la lumière générale”, souligne Odile Duchenne.

Gesture est le premier siège conçu pour servir d’interface entre le corps humain et les nouvelles technologies. Inspiré des mouvements du corps humain. Créé pour les modes de travail d'aujourd'hui. 

Pour s’adapter aux fluctuations des effectifs et des envies, certaines entreprises optent de leur côté pour le mobilier modulable. C’est sur ce principe qu’est fondée l’offre de USM. Le cœur de leur système, inchangé depuis 1965 : des parois et portes en métal installées sur des trames qui peuvent s’ajouter ou s’enlever à loisir, comme des legos, pour former bureaux, caissons ou armoires, sans qu’il soit nécessaire de tout démonter à chaque fois. “Un meuble dans le bureau d’un collaborateur avec deux trames pourra être le lendemain en trois trames dans le bureau de quelqu’un d’autre. On sent que ce sont des aspects très importants”, avance Pascal Buisson, directeur France de la société. “Une entreprise qui possède 50 employés et se porte bien sera peut-être en moins bonne santé plus tard et n’en aura plus que 30. Inversement, une start-up qui démarre sur les chapeaux de roues grossira vite. Nos éléments de mobilier permettent cette flexibilité. Rien n’est figé, nos clients le plébiscitent”, ajoute le spécialiste en mobilier. “Le modulable est une tendance forte”, renchérit Nicolas Rabadeux, de Bruneau, qui équipe surtout des entreprises de 10 à 50 salariés. “Nous essayons de faire comprendre à nos clients que nous avons des solutions multifonctions”, ajoute le directeur des services généraux, en évoquant des mini-armoires qui peuvent faire office de cloisons ou des tables de réunion appelées à devenir des tables de travail.

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