A l’heure où le développement durable est à la mode, les toits végétalisés poussent comme des champignons ! CBRE vous en détaille les principaux bénéfices.
Il y aurait 100 hectares de toits potentiellement « végétalisables » dans la capitale. Fini les espaces non utilisés au-dessus de nos têtes, place aux toits végétalisés à l’image des Galeries Lafayette dont le rooftop des grands magasins du Boulevards Haussmann abrite désormais une culture maraîchère destinée à alimenter les grandes tables de produits souvent introuvables dans les circuits traditionnels.
Réduire les principaux postes de dépenses énergétiques de l’entreprise
Les toits végétalisés permettent, d’une part, une régulation thermique :
- Réduction de l’énergie de climatisation
- Réduction de l’entrée de chaleur venant des toits
- Réduction de l’ “Urban Heat Island Effect” : concentration de chaleur qui augmente la température ambiante en ville
- Diminution du différentiel de température entre l’intérieur et l’extérieur de 2°C
D’autre part, les toits végétalisés retiennent jusqu’à 75% des eaux de pluies. Cette eau peut-être filtrée et réutilisée pour la consommation interne de l’entreprise. Ainsi, les dépenses de consommation en eau baissent.
Un investissement abordable et rentable sur le long terme
Le surcoût des toits végétalisés est relativement faible. Il représente entre 1.5 et 1.7% du coût global d’une opération immobilière. L’essentiel des coûts est, en fait, lié aux études préalables nécessaires. De plus, de nombreux dispositifs d’aide existent comme l’éco-prêt à taux zéro, le crédit d’impôt développement durable, les certificats d’économie d’énergie, les aides publiques…
Un toit végétalisé permet de valoriser l’actif immobilier :
- Son loyer est plus élevé.
- Sa commercialisation est plus rapide.
- Ses charges sont plus faibles car elles sont mieux gérées.
- Ses coûts de remise à niveau sont moins élevés en raison d’une obsolescence faible.
- La durabilité du toit est prolongée car ce dernier, protégé des UV, possède une température plus stable et réduite de 25 à 27%.
Un retour sur l’investissement exprimé en termes de confort et de bien-être
- Les espaces de travail sont plus agréables grâce à la meilleure insonorisation.
- Le contact avec la nature apporte un gain de productivité de l’ordre de 15%.
- La cohésion sociale au sein de l’entreprise peut-être favorisée par la production de fruits et légumes.
- L’attractivité de l’entreprise se voit renforcée. La qualité environnementale est un élément de plus en plus important pour la jeune génération. Celle-ci est sensible à la mauvaise qualité de l’air. Et, pour elle, la nature doit être préservée dans les villes, autour des villes mais aussi au sein et sur les bâtiments.
- Des espaces de travail « eco-friendly » : les feuilles produisent de l’oxygène et absorbent le carbone mais aussi les poussières urbaines, ce qui réduit la pollution en ville. La diminution du ruissellement au sol entraine une baisse des reflux d’égouts, des inondations, de l’érosion et de la contamination de l’eau potable. Pour finir, la biodiversité se voit préservée.