Entretien avec Pascal Voyeau le secrétaire général d’ANTEA Group, société de conseil et d’ingénierie dans les sciences de l’environnement. L’entreprise intervient pour le compte de donneurs d’ordre public et de grands industriels dans les domaines des infrastructures, du sol et du sous-sol, de l’eau, des sites pollués, des déchets et des risques industriels.
Site internet : http://www.anteagroup.com/fr
Locataire de 2 218 m² dans l’Immeuble AXEO, 27-29 avenue Aristide Briand à Arcueil.

 
CP : Le déclic pour bouger ?

Pascal Voyeau : L’immeuble rue de la Vannes à Montrouge ne répondait plus aux questions que nous nous posions. Un espace trop étroit, des plateaux irrationnels, des projets de développement et un bail arrivé à échéance. L’enjeu des nouveaux locaux était de remplir trois conditions : conserver le même secteur géographique, être à proximité du RER B et d’un RIE.
Il était indispensable de préserver les acquis de nos salariés en termes de transport et de style de vie professionnelle.

CP : Quelle conception avez-vous de vos bureaux ?

Pascal Voyeau : L’immobilier est une dépense lourde, mais il conditionne un espace de travail rationnel et convivial. Au fil de nos  visites d’immeuble est née une envie de standing. Antéa group n’a pas encore un besoin de représentation néanmoins, l’immeuble est un des premiers contacts avec les candidats, il peut donc devenir un vecteur positif d’image. Axéo est un immeuble neuf, HQE avec un vaste hall partagé qui lui confère une nouvelle dynamique.

CP : Qui a influencé votre choix ?

Pascal Voyeau : La raison. Le débat a été animé entre les trois décideurs à propos des aspects financiers et de l’efficience des bâtiments. Les visites étaient une parenthèse à notre quotidien pendant lesquelles j’essayais toujours de me projeter.  Y aura-t-il assez de place ? Est-ce que les collaborateurs s’y sentiront bien ? Nos avis étaient partagés sur trois immeubles que nous avions retenus dans la short list. Mais in fine, le choix s’est imposé car deux d’entre eux n’étaient plus disponibles. 
 
CP Le déclic pour choisir ?

Pascal Voyeau : Après 9 mois et une quinzaine de sites visités, nous avons fait un choix économique et trouvé un équilibre entre proximité, image et fonctionnalité.

Christophe Derennes CBRE IDF Sud Montrouge revient sur la négociation financière : les propriétaires proposent de plus en plus souvent aux entreprises de s’engager sur de plus longues périodes et accordent en contreparties de belles franchises. Cela permet à l’entreprise de :

  • financer ses travaux d’aménagements,
  • disposer de trésorerie au départ de son bail,
  • financer un bien surdimensionné
  • bénéficier d’une flexibilité : possibilité de résilier à chaque fin de période triennale sous réserve de remboursement d’un pourcentage de la franchise.  

   
CP : Pourquoi CBRE ?

Pascal Voyeau : Antéa group a signé un mandat exclusif avec CBRE à l’issue d’un appel d’offre. Nous voulions travailler avec un seul interlocuteur et en toute confiance. CBRE nous a convaincu par son offre de prestation globale qui allait jusqu’à la délivrance de plans d’aménagement. Nous avons été très satisfaits  par la mobilisation de Christophe Derennes mais, déçus par le manque d’intérêt que CBRE Workspace avait accordé à notre projet. 


CP : Quels ont été les travaux incontournables ?

Pascal Voyeau : Deux types de travaux inévitables le câblage et le cloisonnement. Nous ne voulions pas d’aménagement en openspace mais, des espaces bureaux conçus pour trois collaborateurs afin de  répondre aux prestations intellectuelles que nous devons réaliser comme la rédaction de rapports d’expertises qui nécessitent concentration et calme. Pour permettre un travail en « mode projet », plusieurs  petits espaces de réunion ont été créés auxquels s’ajoutent d’une grande salle de réunion modulable, une cafétéria et une kitchenette.       
 
CP : Pensez-vous avoir fait des erreurs ? Si oui lesquelles ?
 
Pascal Voyeau : Oui, nous avons sous-estimé la surface dont nous avions besoin.
Le cahier des charges initial indiquait une recherche de 1500 m² alors qu’ Antéa group a finalement signé un bail pour 2 200 m² sur 12 ans afin de bénéficier de conditions financières attractives.
Par conséquent, il fallait évaluer la croissance de l’entreprise sur le long terme mais,  c’est difficile à faire. Pour nous protéger du risque de pénurie de m² vacants, nous avons négocié la possibilité de sous-louer des surfaces à des filiales du groupe et un droit de premier refus. Ce droit nous permet d'acquérir le bien en priorité, si le propriétaire manifeste sa volonté de vendre.       

CP : Quel conseil donneriez-vous à un ami ?

Pascal Voyeau  : Celui de signer un mandat exclusif. Tout simplement parce que cela ne change rien d’un point de vue économique et que cela change tout en termes de qualité de services !
Sinon,  j’avais vraiment l’impression que l’agent immobilier défendait les intérêts du bailleur et qu’il entretenait un rapport de force avec nous. Le mandat exclusif nous protège de la pression que  l’ensemble des conseils immobiliers pourraient exercer en  organisant  au plus vite des visites.   


CP : Une bonne adresse dans le quartier ?

Pascal Voyeau : Oui, le centre commercial de la « Vache Noire » et l’hôtel Marriott qui a ouvert récemment. 
 

CP : Avez-vous une devise professionnelle ?

Pascal Voyeau : Il ne faut pas réduire la communauté des gens qui collaborent ensemble à des résultats financiers. Il est nécessaire de protéger la qualité des relations humaines parce-que c’est de l’ordre de l’utilité sociale !