Ce mois-ci, on parle autour d’une table qui nous enregistre, on s’attarde sur la qualité de vie au travail et on prend le bus en travaillant. CBRE vous propose un aperçu de la presse en avril 2015 concernant le bureau et son univers.

 

Jacques Attali vient à contre-courant de la mode anti-bureau

Il nous précise que « Les sièges sociaux deviennent des sortes d’hôtel de passage, où les collaborateurs, incités à travailler de chez eux, ou de chez leurs clients, ne viennent que quand ils ne peuvent vraiment pas faire autrement. Ils laissent alors leurs bagages à l’entrée et s’installent pour une heure ou une journée à une des tables d’un espace ouvert, où chacun vient brancher son portable. » Ce principe touche toutes les entités de l’entreprise « il devient chic, pour un patron, de se vanter de ne pas avoir de bureau. »

Le sentiment d’appartenance souffre face  à cette fuite du bureau et possède un rôle majeur dans l’évolution des RH dans l’entreprise, « on licencie plus facilement quelqu’un qui n’a pas de bureau que quelqu’un qui peut s’accrocher à quelques mètres carrés bien à lui. »

Jacques Attali va même jusqu’à dire que « le groupe se défait ; l’entreprise y perd en identité ce qu’elle croit y gagner en flexibilité. ».

« Pour le collaborateur, c’est une toute autre affaire : quand il apprend qu’il n’a plus de bureau fixe, qu’il doit rapporter chez lui photos, brosse à dent et tasse à café, il n’est déjà plus d’une certaine façon, dans l’entreprise. Il n’a plus de sentiment d’appartenance ni d’appropriation. Il n’est plus qu’un mercenaire de passage, un travailleur intermittent, à la loyauté provisoire, à qui rien n’interdit de travailler ailleurs. Au total, perdre son bureau c’est, d’une certaine façon, se préparer à prendre la porte. »

> Pour en savoir plus sur l’intervention de Jacques Attali du 6 avril sur l’Express, cliquez ici

 

Quoi de neuf sur la qualité de vie au bureau ?

Deloitte et Cadremploi propose une étude sur les leviers d’amélioration de la qualité de vie au travail et révèle que « la reconnaissance est considérée comme le principal levier d’influence sur la qualité de vie au travail à 76 %, devant le contenu du travail 47%, le mode de management 46% et l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle 46%. »

Et pour l’avenir ?

« Quant à la génération Y, elle accorde plus d’importance à la convivialité de son milieu de travail (+16 pts) et à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle (+6 pts) que la génération X, plus portée sur la reconnaissance de son travail et le mode de management. »

> Retrouvez l’étude complète ici

 

En direct de la Silicon Valley

L’innovation est par essence encrée dans l’histoire de San Francisco. La ville d’Uber propose une révolution pour rendre les transports en commun plus pratiques. Après Loup et Chariot, Leap offre une nouvelle façon qui lie déplacement et coworking. « Vous voulez être assis, pour “networker”, travailler ou vous relaxer dans le dernier café ultra tendance et moderne de la ville tout en vous déplaçant ? » Leap vous le permet entre 7h et 10h le matin puis 17h et 20h le soir. Pour un ticket environ 3x fois plus cher que dans le réseau public de la ville, vous profitez du wifi gratuit et accédez aux profils sociaux des autres clients du bus, tout en pouvant partager une espace de travail commun. L’avenir des smartcities est ouvert…

leap

> En savoir plus sur LEAP

 

L’objet high Tech : un bureau à votre écoute

Imaginez une table de réunion qui ferait un compte rendu de ce qu’il s’est passé pendant votre meeting. « La conversation est ensuite transcrite en mots clés triés par un code couleur indiquant leur pertinence durant l’échange… »

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Ce dispositif a pour objectif de répondre à 2 questions : Comment un objet peut-il comprendre les idées qui sont communiqués autour de lui ? Et comment un tel objet peut-il faciliter les interactions et améliorer le travail de ceux qui l’utilisent ?

 

Un nouveau moyen de favoriser le télétravail et accroître le « blurring » (le mot valise qui symbolise la fusion entre la vie privée et professionnelle)

« Faire ses courses au bureau et boucler un dossier le week-end ne sont plus du tout des comportements exceptionnels. 67% des salariés européens disent être sollicités par leur travail en dehors de leurs horaires professionnels et 62% déclarent régler des problèmes personnels au travail, d’après le dernier baromètre Edenred-Ipsos sur le bien-être et la motivation des salariés européens. »

> L’intégralité de l’article ici