En tant que chef d’entreprise, vous avez besoin de bureaux pour installer votre société, plusieurs solutions s’offrent à vous : espaces de coworking, centres d’affaire, signer un bail commercial ou acheter vos bureaux. C’est ce dernier cas que nous allons détailler aujourd’hui.

Certaines PME mais plus généralement les professions libérales, associations, fédérations et ambassades privilégient la formule qui consiste à investir dans ses bureaux.

Les quatre motivations des entreprises qui font l’acquisition de leurs bureaux :

  • L’indépendance : L’entreprise ne dépend plus du bon vouloir d’un propriétaire qui ne souhaiterait pas renouveler son bail ou qui augmenterait le loyer.
  • La maîtrise des coûts : Le coût de l’investissement se calcule facilement en cas de financement par un emprunt et peut servir à définir un loyer.
  • La constitution d’un patrimoine immobilier en capitalisant un actif (Cela pourra s’avérer fort utile en cas de difficultés financières ou de départ à la retraite).
  • La rentabilité se situe aux alentours de 5% (versus 2 à 3% en habitation).

Quels sont les différents montages financiers ?

L’acquisition des murs peut être effectuée par l’entreprise elle-même ou par une ou plusieurs personnes (dirigeant(s), associés, proches collaborateurs ou famille). Dans le 1er cas, les murs sont inscrits à l’actif du bilan, ce qui augmente la valeur de l’entreprise et donne une meilleure garantie aux banques en cas d’emprunt. Dans le second cas, le recours à une SCI permet de détenir les murs du bien immobilier et de les louer. La SCI assure la protection du patrimoine immobilier contre les éventuelles difficultés financières de l’entreprise : en cas de faillite, le bien immobilier n’appartenant pas à l’entreprise, les dirigeants le détiennent toujours. La souplesse est totale, il est possible de vendre l’entreprise sans les murs et inversement mais aussi de louer les murs à une autre entreprise.

 

> Pour + d’info, consulter notre étude du marché de la vente de bureaux en IDF datée de février 2014.
Points clés : La demande des entreprises progresse, les taux d’intérêt sont attractifs mais les projets doivent répondre aux exigences élevées des banques.
On note un nouveau fléchissement de l’activité en 2013 avec 114 200 m² vendus (- 4 % sur un an). Paris s’en sort mieux avec un rebond de + 46 % sur un an (63 600 m² vendus).
La baisse des prix semble enclenchée mais à un rythme modéré et 480 700 m² de surfaces de bureaux < 5 000 m² sont disponibles à la vente au 1er janvier 2014.

> Toutes nos offres de bureaux à vendre à Paris et bureaux à vendre dans le 92.