Rencontre avec Michel Spinazzé, Président d’ISPA Consulting, Société de conseil

Locataire de 629 m² dans l’Immeuble Jean Monnet, 11 Place des Vosges à La Défense

Site internet : www.ispaconsulting.com
 

 

 
CP : Le déclic pour bouger ?

Michel Spinazzé : Je voulais me rapprocher de la dalle de la Défense pour être situé à quelques centaines de mètres maximum du métro et du RER. L’accès doit être facile et rapide pour nos collaborateurs, les consultants sont souvent chez les clients mais viennent en fin de journée au siège pour des réunions ou des formations. Rester sur le périmètre de La Défense répond aussi à une volonté de stabilité, l’entreprise existe depuis plus de 10 ans et les salariés ont structuré leur vie familiale autour de leur lieu de travail. ISPA voulait enfin rassembler les équipes et se donner la possibilité de grandir au sein d’un immeuble plus moderne disposant d’un RIE et de parkings. 

CP : Quelle conception avez-vous de vos bureaux ?

Michel Spinazzé : C’est une ambiance qui doit assurer un retour sur investissement. Une tour à la Défense me convient parfaitement car je ne suis pas à la recherche d’une adresse de prestige mais d’une adresse fonctionnelle et professionnelle. Dans ce contexte, le centre d’affaire de La Défense est une implantation classique à proximité d’un bon nombre de nos clients.  J’étais à la recherche d’une adresse de qualité. Mon souci est de recruter des collaborateurs de qualité et de les fidéliser grâce à une accessibilité facile et des bureaux conviviaux (disposant d’espaces détente et de cuisine). Dans le milieu informatique, le turnover étant très important, les locaux deviennent un argument pour convaincre les talents. Avec le Jean Monnet, j’ai des retours positifs.   

CP : Qui a influencé votre choix ?

Michel Spinazzé : J’ai visité avec 4/5 managers, qui étaient les représentants de leurs équipes et avec mon assistante. Je pense que cela participe à leur motivation autour du projet. Ils étaient très attentifs au temps d’accès, montre en main, 1 minute ça compte ! Par la suite, c’est justement mon assistante qui s’est impliquée dans le choix du mobilier et la décoration des locaux.

CP : Pourquoi CBRE ?

Michel Spinazzé : J’ai appelé via un panneau. On voit beaucoup de panneaux et choisir de nouveaux locaux peut sembler simple. Mais finalement, en fonction de son cahier des charges, il n’y a pas autant de bureaux disponibles que l’on croit.
 
facade ispa_1Le déclic pour choisir ?
Michel Spinazzé : Après 4 mois et une trentaine de visites, la dynamique du début de la recherche s’essouffle. Le Jean Monnet a été la dernier immeuble visité (comble du hasard, il était dans la sélection initiale) L’espace correspondait en terme de surface et de critère et avait été refait à neuf. Adrien a joué un rôle clé, il a obtenu 1 an de franchise sur le rdc de 100 m². Je n’aurais pas pensé qu’il était possible de négocier une telle franchise de loyers sur des locaux rénovés, puisqu’il s’agit habituellement d’une compensation pour travaux.
 
CP : Quels ont été les travaux incontournables ?

Michel Spinazzé : ISPA s’installait sur un plateau vide. CBRE WorkSpace s’est chargé des cloisons et de la décoration en association avec une architecte d’intérieure. Nous avons pris en charge le réseau téléphonique, informatique et la salle informatique, c’est notre domaine. Le timing a été irréprochable, en 4 semaines les travaux étaient terminés. 
 
CP : Pensez-vous avoir fait des erreurs ? Si oui lesquelles ?

Michel Spinazzé : Mes collaborateurs souffrent du bruit. La question de l’acoustique n’a été vraiment abordée que pour la salle de réunion. Pour une meilleure insonorisation des bureaux fermés des commerciaux notamment, je pense changer les cloisons.
Autre détail, nous avons enlevé la moquette pour poser un lino. A l’usage, ce choix se révèle salissant et bruyant. 
 
CP : Quel conseil donneriez-vous à un ami ?

Michel Spinazzé : De définir au mieux ses critères. Plus vous savez ce que vous voulez, plus la part de subjectivité est réduite et au final, plus vous avez de chance d’être satisfait.   

Se méfier de la différence entre les surfaces locatives et utiles (voir notre article sur la différence entre la Surface Utile Brute et la Surface Utile Nette). L’information est souvent opaque et un plan d’aménagement est généralement nécessaire pour se rendre compte du nombre de m² dont l’entreprise à besoin dans l’immeuble en question. Dommage que la profession n’est pas de règlementation en matière de surface, telle que la loi carrez pour l’habitation. Plus l’espace est ouvert (décloisonné), plus il y a un risque de décalage entre l’impression et la réalité de la logeabilité. Les parties communes, les poteaux et les fenêtres constituent souvent de bien mauvaises surprises ! Ce n’est pas neutre car les parties communes représentent en moyenne 15 à 20% de la surface locative sur La Défense.

CP : Quels sont les défauts et les qualités d’un conseil immobilier ?

Michel Spinazzé : Le conseil immobilier œuvre dans le 2B2, il se doit donc d’être honnête, clair et transparent. Tout le contraire d’un manipulateur qui vous forcerait la main. 

CP : Que préférez-vous dans votre bureau ?  

Michel Spinazzé : Son côté fonctionnel, calme et clair.  

CP : Une bonne adresse dans le quartier ?

Michel Spinazzé : Autour de l’immeuble, je n’ai pas encore fait de découvertes mais j’ai mes habitudes chez Livio, 6 rue de Longchamp à Neuilly.
 
CP : Avez-vous une devise professionnelle ?

Michel Spinazzé : "Le mieux est l’ennemi du bien" ou son équivalent « Small is beautiful ».
Pour ne pas perdre trop d’énergie et de temps, je recommande toujours la simplicité.