Le développement du commerce moderne a profondément impacté les territoires, en multipliant les pôles commerciaux à la périphérie des villes et en concurrençant souvent durement le commerce traditionnel de centre-ville.

Bien-être

Le modèle classique du centre commercial renfermé sur lui-même est aujourd’hui profondément remis en question, de même que les zones commerciales monofonctionnelles de première génération. Aujourd’hui, tous les acteurs de l’immobilier commercial qu’il s’agisse des villes, des foncières spécialisées ou des enseignes, sont désormais mus par l’impératif de la mixité.

Les nouveaux pôles commerciaux sont intégrés à des ensembles multifonctionnels et la restructuration de pôles commerciaux vieillissants passe par l’introduction de nouvelles fonctions : services publics, loisirs, bureaux ou logements. On retrouve ici une intention proche de celle de concentrer le commerce sur des flux, puisqu’il s’agit de réunir au même endroit des activités permettant de mutualiser un déplacement.
La mixité, c’est l’opportunité d’ouvrir le centre commercial et de mieux l’intégrer à son environnement. Se suffisant à lui-même par le passé, il ne peut aujourd’hui ignorer qu’il a besoin de s’intégrer à la cité, tant sur le plan urbain, qu’en termes d’offres et de services.

“Nos journées seront de moins en moins séquencées entre des temps consacrés au travail, aux loisirs, au shopping, etc. Nous allons vers une imbrication de nos activités quotidiennes et il est normal que les lieux qui les accueillent soient eux aussi de plus en plus proches, mixtes et pratiques. […] La mixité urbaine va bien au-delà de la juxtaposition des fonctions. Il faut également y réfléchir en termes d’intégration : quelle communauté les différents occupants vont-il former ? Comment animer et gérer cet ensemble ? Comment le consommateur va-t-il y circuler, quelle expérience va-t-il y vivre ? Stephen Spencer, Directeur de l’immobilier en Europe Lululemon