Les articles consacrés à l'openspace ont encore été nombreux en fin d'année 2013. A leur lecture, CBRE a retenu pour vous 3 thèmes qui font l'actualité.

  • Le nouvel Economiste titre User Centric et conseille un réaménagement de l'openspace pour y créer un environnement coopératif, productif et agréable. 
    L'article rédigé par Anne-Laurence Gollion est paru le 8/10/2013

     

    Pour Alain d'Iribane d'Actineo, "L'open space n'est ni un bien ni un mal. Il faut qu'il soit en harmonie avec la morphologie du bâti, l'organisation du travail et une bonne gestion des ressources humaines. C'est ce qui crée un bon système pour la coopération et la performance des salariés, et que l'on peut vérifier grâce aux indicateurs d'absentéisme et de désimplication au travail".
    Une des grandes erreurs des entreprises est de se lancer dans un aménagement objectif ou rationnel. Alors qu'il faut mettre les dimensions psychologiques et sociales au cœur du projet de réaménagement. "Un bâtiment n'est performant que si toutes les dimensions humaines, d'organisation du travail et de l'espace, sont réunies", affirme-t-il. Selon lui, il faut également repenser l'implantation des entreprises, pour qu'elles ne soient pas trop excentrées car les lieux privés et publics sont de plus en plus interdépendants. "La tendance est encore bien trop souvent au saucissonnage des projets, insiste-t-il. La coquille ne fabrique pas du contenu. On perd toute la notion d'usage ! Les salariés dénoncent parfois des gestes architecturaux qui sont loin de leurs préoccupations."

     

  • Le Monde polémique Openspace – Au secours mon bureau a disparu ! et decripte les tendances du flex office et du télétravail.
    L'article rédigé par Anne Rodier est paru le 03/09/2013

     

    Sur le campus de Microsoft à Issy-les-Moulineaux depuis 2009, les salariés, dont 45 % sont nomades, ne sont pas attachés à un bureau, mais à un " quartier " d'une quinzaine de personnes. L'environnement de travail est réorganisé par activité plutôt que par niveau hiérarchique.
    Chez Vodafone, aux Pays-Bas, non seulement il y a peu de postes nominatifs, mais les 2 400 salariés choisissent leur lieu et leur mode de travail entre 3 villes : Maastricht, Eindhoven et le dernier site ouvert en janvier, Amsterdam. " Vodafone dissocie radicalement le lieu de vie du lieu de travail. On doit pouvoir venir travailler de n'importe où ", explique Catherine Gall, directrice recherche et prospective Europe du leader mondial du bureau Steelcase.
    Tout en incitant au télétravail quelques jours par semaine, qui concerne aujourd'hui quelque 16,7 % des Français actifs, les entreprises ont ainsi introduit le desk sharing ou le free desk (partage de bureau). " C'est l'équipe de travail et non plus le salarié qui est devenu l'élément de base de l'aménagement de l'espace, la référence identitaire dans l'organisation ", explique Alain d'Iribarne. Certaines entreprises ont même généralisé ce concept de bureau en partage. " Accenture France ne compte, aujourd'hui, que 4 postes attitrés pour 5 000 collaborateurs : pour le médecin du travail, l'officier de sécurité, le patron d'Accenture monde et le président d'Accenture France ", assure le directeur général, Marc Thiollier.
    L'entreprise devient un lieu de rencontre important, dans la mesure où la mobilité est facteur d'instabilité. " Ce qui explique la présence d'espaces de cocooning dans les récents projets pour que l'entreprise redevienne un lieu de socialisation ", explique M. d'Iribarne. En somme, humaniser le bureau, à défaut de l'individualiser.

     

  • Business immo mag enfonce le clou en annonçant Un nouveau rapport au mètre carré qui intégre notamment la notion de bien-être au travail
    L'article rédigé par Sandra Roumi est paru le 01/12/2013

     

    " Le bien-être au travail a envahi le champ de l'entreprise y compris dans les PME. La demande est de plus en plus récurrente. En face, l'offre immobilière est plus restreinte ", comparent Thierry Stievenard et Marc Simon, respectivement patrons des départements Workspace et corporate de CBRE Workspace.
    Après les débats voire les combats open space/cloisonné, le temps est désormais à la parité entre espaces individuels et espaces collaboratifs. " Les nouveaux modes de travail, le besoin de mobilité, de flexibilité, l'arrivée de la Génération Y imposent une utilisation différente des mètres carrés. Ce nouveau rapport au mètre carré ne peut plus s'exprimer sous la forme d'un ratio m2/ salarié qui ne veut plus dire grand-chose ", insiste Marc Simon. Clairement, la clé de lecture a changé. " Aujourd'hui, on essaye d'abord de comprendre comment travaillent nos collaborateurs avant d'imaginer la traduction de façon spatiale ", poursuit-il.