CBRE a appris que les chiens sur les lieux de travail contribuent à détendre l'atmosphère, tout en diminuant le stress de leurs propriétaires et de leurs collègues. Pour les employeurs, la présence de chiens constitue une solution facile et peu coûteuse pour améliorer le bien-être des employés au bureau.

Une nouvelle étude réalisée par cinq chercheurs de la Virginia Commonwealth University de Richmond démontre que, non seulement les propriétaires de chiens seraient plus productifs lorsque leur ami canin les accompagne au travail, mais aussi les collègues ne possédant pas d’animal de compagnie qui réclameraient leur présence !

D’après les chercheurs, les chiens en entreprise seraient donc une "solution de bien-être à bas coût disponible très facilement pour les entreprises". Le professeur Randolph Barker ajoute même que les chiens serviraient de "tampons efficaces contre le stress" et permettent d’avoir plus d’interactions entre collègues. "Les différences en terme de stress ressenti par les employés entre les jours où les chiens étaient présents et les jours où ils ne l’étaient pas ont été étonnantes. En compagnie des chiens, les salariés étaient dans l’ensemble bien plus satisfaits dans leur travail que la moyenne dans leur secteur". Une des explications avancée pourrait être l’effet d’une merveilleuse hormone anti-stress : l’ocytocine. En effet, il a été prouvé que le simple fait de caresser un chien augmente la sécrétion d’ocytocine.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont recruté 76 participants oeuvrant dans une entreprise acceptant les chiens dans ses bureaux, et ce, depuis plus de 15 ans. Les participants à l'étude ont été répartis en trois groupes: ceux ayant un chien et l'amenant au bureau, ceux ayant un chien, mais le laissant à la maison, et ceux ne possédant pas d'animal. Le taux de cortisol, indicateur du stress, était mesuré quatre fois par jour à l'aide d'un test de salive. Les chercheurs ont constaté que les employés présentaient des niveaux de stress inférieurs lorsqu'ils amenaient leur chien au travail, comparativement aux jours où leur animal de compagnie restait à la maison. La différence des taux de cortisol en fin de journée était particulièrement significative, avec des écarts de 70% de moins entre ceux qui amenaient leur chien et les autres groupes. Le matin, la différence n'était que de 11%.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue International Journal of Workplace Health Management.