La revue de presse de CBRE traque les derniers articles publiés sur le thème de l’openspace et des modes de travail. Voici le vocabulaire, les prises de position et les études qui ont retenu notre attention ces 2 derniers mois.  

L’expression « Plug and work »

Après le Plug and Play, c’est la mode du Plug and Work, une fois branché et connecté, il est possible de travailler… de n’importe où ! La pause-café est mieux vue, voire encouragée. Elle a lieu, désormais, dans les espaces dits « collaboratifs », des « tisaneries », de vraies cuisines, des lieux à la disposition de tous, souvent confortables, accueillants, joliment décorés où l’on peut s’asseoir, se vautrer même dans un canapé, lire des documents de travail ou la presse du jour, discuter, brancher un ordinateur et… travailler.

> L’article complet  Bureaux : quand les grands groupes copient les start-up de Catherine Sabbah publié le 18/09/14 dans Les Echos.

 

L’étude Bien-être @travail de Steelcase en collaboration avec Ipsos 

L’un des leviers pour optimiser la satisfaction et le sentiment de bien-être des salariés semble être de leur donner la liberté de contrôle et de choix sur leurs espaces de travail. En effet, la possibilité de choisir son espace de travail, sa configuration et son mobilier selon les tâches à effectuer au cours d’une même journée augmente le niveau de satisfaction de manière marquante.

> Le communiqué de presse

 

Les citations 

” On voit renaître une forme de paternalisme doux, l’entreprise s’occupe de tout parce que ses dirigeants ont découvert, ou redécouvert, que les lieux de travail étaient aussi des lieux de vie, dans lesquels les salariés disent leur souffrance, mais aussi leur plaisir ” explique le sociologue Alain d’Iribarne. Plus du ” berceau à la tombe “, mais tout au long de la journée, de la crèche au pressing. > L’article complet  Vers le « boutique hotel » de Catherine Sabbah publié le 18/09/14 dans Les Echos.

Externaliser le bureau, c’est rendre le travail plus invisible encore que dans un open space, c’est même le travailleur que l’on fait virtuellement disparaître ” explique Pierre-Yves Gomez, économiste et professeur à l’EM-Lyon > L’article complet  Le bureau, un nouveau coût à externaliser de Catherine Sabbah publié le 18/09/14 dans Les Echos.
Le livre 

A l’occasion de la sortie de son Guide de survie en open-space, la blogeuse Pétronille scrute nos petites manies, révèlatrices de nos modes de travail.  

Pétronille défend farouchement le port de son casque au bureau. “C’est la nouvelle porte. Avec un casque, on voit que vous essayez de vous concentrer. Le vrai problème de l’open-space, c’est l’interpellation permanente. Pas de barrière, pas de porte, nulle part ou toquer donc, par défaut, vous êtes disponible tout le temps. Alors que ça n’est pas le cas !”

“La personnalisation intervient sur les fonds d’écran ou les téléphones portables et plus vraiment sur le bureau”. Il y a un côté “appartement témoin” dans l’open-space, une injonction tacite à ranger son bureau pour ne rien faire dépasser or le désordre peut être une forme d’appropriation de l’espace.

Conçus pour être ouverts et symboliser une forme de souplesse et de mobilité (de l’espace et pourquoi pas du travail au sens large), les open spaces sont en fait statiques et sclérosés. “Pour que le système fonctionne, il faudrait le revoir régulièrement, faire bouger les espaces et les bureaux mais ce n’est jamais le cas.

> L’article complet  L’open space est-il le fossoyeur de l’intimité ? de Tiphaine Thuillier publié le 23/10/2014 sur L’Express / L’Entreprise.