En ce début d’année, CBRE s’est informé sur les nouvelles tendances à venir, en particulier, rendre la vie plus agréable au travail. Ainsi, retenez les Perks, nouveau mot du vocabulaire et le « flex model » pour varier l’atmosphère du lieu de travail avec peut-être la fin du travail assis. Enfin, les résolutions tendraient vers le travail à distance voir à domicile.

 

Le mot de vocabulaire : Perks

Perks : à-côtés, petites et grandes attentions qui rendent la vie plus agréable au bureau. Exemples de services et biens gratuits ou à petits prix : cours de yoga, terrain de basket-ball, bibliothèque secrète, fruits frais, yaourts grecs à gogo, congés sabbatiques, leçons à l’université… Ces avantages sont gérés par une nouvelle profession dont le titre varie « feel good » manager ou « chef people officer »… L’objectif est d’attirer et retenir les talents grâce à des perks sans avoir à  augmenter les salaires.

Définition issue Des docteurs « feel good » pour choyer les geeks paru dans Le Monde, le 11/02/2015

> Sur le même thème : Construire une politique de services aux salariés 

 

Le livre de référence : Life of Work: What Office Design Can Learn from the World Around Us.

Publié chez Black Dog Publishing, il présente les conclusions de 5 années de recherche, menées par le Centre de Design Helen Hamlyn du Royal College of Art de Londres, avec le soutien d’Haworth.

Jeremy Myerson joue la provoc et interroge : Pourquoi se rendre au bureau ? Le bureau doit se réinventer en s’inspirant de lieux tels que les bibliothèques universitaires, les scènes de théâtre, l’espace urbain et des environnements d’intense collaboration tels que le contrôle du trafic aérien, les services médicaux d’urgence ou les salles de rédaction.
« Le bureau ne va pas disparaitre il va devenir un forum d’échanges, pas juste un endroit d’où accéder à ses dossiers de travail » Jeremy Myerson prône un « Flex model » dont la finalité ne serait pas seulement la productivité mais aussi le confort physique et psychologique des collaborateurs. Le Flex model fait la part belle aux bulles d’isolement qui sont à la mode mais aussi aux matériaux légers et aux structures amovibles afin de pouvoir varier l’atmosphère du lieu.

> En savoir plus sur haworth

 

L’étude : le télétravail chez Ctrip

Le professeur d’économie Nicholas Bloom et James Liang, étudiant diplômé qui est également co-fondateur de l’agence de voyages en ligne chinoise Ctrip, ont proposé au personnel volontaire du call center de Ctrip de travailler à domicile pendant neuf mois. Ils ont constaté que les gens travaillant à leur domicile parvenaient à obtenir 13,5% de contacts téléphoniques en plus que les salariés restés dans les locaux de l’entreprise. Ce qui signifiait que les télétravailleurs effectuaient presque un jour de travail hebdomadaire supplémentaire pour le compte de Ctrip. Ce n’est pas tout : ils démissionnaient deux fois moins fréquemment que leurs ­collègues basés dans les locaux de la société. Enfin, comme on pouvait s’y ­attendre, les travailleurs à domicile se ­montraient nettement plus satisfaits de leur activité.

> Découvrez l’intégralité des résultats sur hbrfrance

 

Le chiffre : 800 000 actifs franciliens pourraient travailler à distance

A horizon 2030, selon les hypothèses retenues en matière de créations d’emplois et de taux de travailleurs à distance, les estimations montrent qu’entre 620 000 et 800 000 actifs franciliens pourraient travailler à distance. Ainsi, la surface de bureaux inoccupés passerait d’entre 1 % et 4 % du parc de bureaux en Ile-de-France à 5 % du parc.

> En savoir plus sur : le journal du grand paris et ORIE

 

L’image : le bureau où l’on ne travaille pas assis !

le bureau où on ne travaille pas assis

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