CBRE est toujours en quête de chiffres relatifs à la vie au bureau, c'est pourquoi deux études récentes ont retenu notre attention : celle d'Actinéo et celle parue sur le site du Harvard business network. Leurs résultats concordent, le bruit est le problème N°1 au bureau.
L'entreprise L'express publie une synthèse des résultats dans un article au titre évocateur " Taisez-vous, je travaille! Pas toujours facile de partager son bureau " > Lire l'intégralité de l'article ici
CBRE reprend ici les chiffres clés et l'infographie du baromètre Actinéo, observatoire de la qualité de vie au bureau, qui montre que "la satisfaction globale à l'égard de l'espace de travail s'effrite, s'érode", par rapport à la dernière enquête réalisée en 2011.
À quels problèmes sont confrontés les employés de bureau ?
52% des salariés sont gênés par des "nuisances sonores dues à des personnes", coups de fils et autres conversations des voisins de bureau (+ 18 points)
47% par des problèmes de température et de climatisation (+14 points)
44% par des problèmes d'attention liés à la circulation des personnes
38% des problèmes de place pour le rangement
31% des sièges de bureau inconfortables
26% des problèmes d'éclairage
Il est important de noter que tous ces points sont en nette progression par rapport à l'étude de 2011.
8 salariés sur 10 font le lien entre l'espace de travail et leur efficacité ou motivation
39% des sondés estiment que leur employeur n'accorde pas assez d'importance à l'aménagement de l'espace de travail, une proportion qui grimpe à 56% chez ceux qui travaillent en openspace.
Autres résultats intéressants, ceux de l'étude de Kim and Richard de Dear de l'université de Sydney publiés dans le Harvard business network Blog Network sous le titre de "Research: Cubicles Are the Absolute Worst" > L'intégralité de l'article ici
Le graphique ci-dessous indique que le manque d'intimité sonore est de loin le problème le plus gênant, puisque 60% des salariés travaillant en openspace indiquent que c'est une nuisance. Les autres nuisances sont le manque d'intimité visuelle et la température.