CBRE a lu avec interêt les résultats de l’enquête " Mon Bureau de Demain " réalisée par l’ESSEC. Le modèle classique du bureau est rejeté en bloc au profit de temps de travail en dehors de l'entreprise.

Extraits des résultats parus dans l'article du Cercle Les Echos d'Ingrid NAPPI-CHOULET, "Le bureau de demain vu par la génération Y" :

L’enquête " Mon Bureau de Demain " a été menée en mai et juin dernier par la Chaire Immobilier et Développement durable de l’ESSEC auprès des quelques 2000 étudiants francophones de la Grande Ecole. Au total 492 étudiants, dont la moyenne d’âge est de 22 ans, ont accepté de nous faire part de leurs attentes concernant leurs espaces de travail de demain. Ces étudiants savent de quoi il s’agit puisqu’ils ont tous une expérience en entreprise d’au moins six mois.

  • Le bureau idéal est dans Paris intra muros ; rejet de la tour et du campus ! La plupart d’entre eux recherchent des environnements dynamiques qui encouragent la collaboration et la créativité et qu’ils associent directement à celui proposé par les startup californiennes où les frontières entre zones de travail et zones de repos deviennent floues ; " un bureau devrait ressembler le moins possible à un bureau ". Ils sont 41% à souhaiter y travailler.
     
  • A choisir, le bureau idéal reste localisé dans Paris intra muros (58%), dans les quartiers d’affaires classiques et traditionnels. Il doit proposer des petits open space ou espaces partagés fermés, conviviaux et connectés ; " l'important étant que le bureau soit un endroit agréable à vivre, car on va y passer beaucoup de temps ! " et si possible à proximité du domicile (c’est un critère de choix pour 35% d’entre eux).
     
  • Pour 40% des répondants, l’espace de travail conditionne le choix du futur employeur, même si la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle s’estompe. En effet, ils sont plus de la moitié à convenir qu’ils sont disposés à travailler bien sûr dans leur bureau, mais aussi chez eux en télétravail (55 %) ou dans des lieux de coworking (54 %).

On connaissait l’immobilier comme vecteur de performance de l’entreprise et source de réduction de coûts, voici que l’immeuble de bureau devient un outil de management et un enjeu de ressources humaines.

 

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