RPS et TMS, deux sigles qui sont entrés dans le vocabulaire courant des entreprises. Bien connus des professionnels des Ressouces Humaines et des membres de Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail, que signifient-t-ils et surtout que recouvrent-ils ?

 

Risques psychosociaux (RPS) : Ils se caractérisent chez les salariés par du stress, un malaise ou de la violence (pression morale, harcelement, conflit), ainsi que par l’épuissement professionnel.

Troubles musculo-squelettiques (TMS) : Ensemble de maladies professionnelles qui regroupent de nombreuses pathologies des tissus mous (muscles, tendons, nerfs). En France, deux maladies professionnelles sur trois proviennent des troubles musculosquelettiques. Les premières douleurs ressenties sont généralement localisées au niveau du cou. Les principaux facteurs des TMS sont l’immobilité prolongée du corps liée à l’augmentation de la durée du travail quotidienne et au manque de pauses, les mauvaises postures, le manque de formation à la frappe sur clavier et la répétitivité des tâches effectuées via  un travail sur ordinateur.

L’INRS estime qu’une journée de 8 heures de travail sur ordinateur équivaut en moyenne à 8000 clics et à 35 kilomètres parcourus par les doigts, ce qui tire d’autant plus sur le poignet et les articulations que la souris est éloignée du corps : pas étonnant que l’on assiste à une recrudescence du syndrome de canal carpien.

La meilleure prévention consiste à s’équiper en mobilier et matériel ergonomiques tels que des écrans LED, des chaises adaptées à la morphologie, des bureaux réglables en hauteur…