CBRE a repéré l'excellent dossier "Tendance : Plus belle la vie dans les nouveaux bureaux ?" rédigé par Cécile Peltier et Emmanuel Vaillant, paru en novembre 2012 sur le site de L’étudiant. Les articles détaillent les tendances d'aménagement bureau en vogue dans les grands groupes pour attirer les talents et les motiver. CBRE reprend ici les temoignages de Citrix, Accenture et BETC, chez qui il n'y a plus de bureau personnel. 

> Retrouvez ici l’intégralité du dossier : http://www.letudiant.fr/jobsstages/jobs-stages-emploi-premier-emploi/tendance-plus-belle-la-vie-dans-les-nouveaux-bureaux-10056/dessine-moi-mon-futur-bureau-10968.html
 

Pour économiser des mètres carrés tout en favorisant au maximum les échanges dans les services et inciter leurs salariés, notamment les commerciaux, à se déplacer chez leurs clients, de plus en plus d’entreprises adoptent cette formule du bureau partagé et en libre service.

C’est le cas chez Citrix où les collaborateurs qui, en arrivant le matin, récupèrent leur ordinateur portable et/ou leurs dossiers papiers dans leur casier – les “lockers”, comme dans les lycées américains – avant de se “plugger” sur un bureau. Seules quelques activités réputées “sensibles” et qui amassent aussi beaucoup de papiers (service juridiques, comptabilité, RH…) bénéficient de leur propre bureau.

La tendance du "desk sharing" est en marche à l’exemple de chez Accenture : mon bureau c’est mon ordinateur. Chez Accenture, qui a développé un principe d’espace dédié à une fonction spécifique, c’est l’usage qui qualifie le bureau et non plus son “propriétaire”. “Ce changement a été rendu possible par le développement des nouvelles technologies, explique Marc Thiollier, directeur général d’Accenture France. L’ordinateur lui-même est le bureau qui permet d’échanger des données, de téléphoner, de réserver une salle…” Autant dire que le bureau n’est plus le signe extérieur d’une position hiérarchique, une petite révolution qui n’a pas été simple à faire accepter aux managers. “Au quotidien, cela exige une discipline peu évidente. Qui dit desk sharing, dit notamment desk cleaning avant de quitter sa place. Et il faut tout le temps prévoir à l’avance de réserver une salle parce que l’on ne peut pas se réunir n’importe où”, explique Emmanuelle, consultante chez Accenture.  

La fin du bureau perso : “L’espace et le temps, qui étaient des constantes assez stables et contraignantes de l’organisation du travail, deviennent ainsi des variables modulables, explique Xavier Baron, sociologue et consultant en ressources humaines. Le bureau est étendu : ce n’est pas seulement celui-ci qui est fourni par l’employeur, c’est aussi le train, le café, l’hôtel, la maison… et il est augmenté : c’est votre ordinateur. Et le temps est aussi plus dilué.” Conséquence, quand le bureau perso disparaît, il peut aussi s’installer partout. 
 
Un discours convaincant, mais pas pour toutes les entreprises.
À l’exemple de BETC : “Les salariés ont besoin de s’approprier leur espace de travail, souligne Muriel Fagnoni, vice-présidente exécutive de cette agence. J’ai été surprise de voir que même dans un espace très design chacun y va de sa touche personnelle avec photos perso et plantes vertes. Dans un openspace, il importe de recréer son cocon, d’avoir ses repères personnels”.