Trois études ont retenu l'attention de CBRE cette semaine, leurs résultats chiffrés permettent de sortir de l'éternel débat entre l'openspace et le bureau cloisonné.

Extraits des 3 articles retenus : " Le bien-être au travail par le space-planning " d’Ambre Delage publié dans Le Nouvel Economiste le 20/06/2013, " Le digital va aussi bouleverser la manière de concevoir les bureaux" de Valérie Leboucq publié dans les Echos le 21/06/13 et "Quels sont les sons qui stimulent votre créativité ? " publié sur Slate le 23/06/2013.
 

Créer des espaces dans l’espace pour redonner l’envie d’échanger plutôt que de s’isoler.

D’après le dernier baromètre Actineo-TNS Sofres, 86% des salariés français estiment que l’espace de travail, c’est-à-dire l’aménagement des bureaux et des locaux de l’entreprise, a un impact important sur leur bien-être au sein de l’entreprise. Et qui dit bien-être, dit performance.

Une problématique d’autant plus présente à l’heure où 60% des bureaux français sont organisés en openspace. “Ces vingt dernières années, l’openspace est devenu la règle en matière de bureau. Or, c’est à ce moment-là que sont arrivées les souffrances des salariés. Non pas parce que l’espace est ouvert, mais parce qu’il est souvent mal aménagé. Nous appelons ces openspace-là des openspace repoussoirs”, explique Odile Duchenne, directrice générale d’Actineo, l’observatoire de la qualité de vie au bureau.

On estime qu’en France, 43% des salariés, tous secteurs confondus, partagent aujourd’hui leur espace de travail avec 15 à 20 autres personnes…

Chaque individu a une représentation de l’espace qui s’avère structurante. L’espace étant par définition le contenant d’un corps, chacun a besoin d’un “contenant” minimal garantissant un minimum d’intimité”. Question d’espace et d’individualité donc. Or, à l’heure où les salaires ont été gelés et où les nouveaux systèmes de management prennent de moins en moins en compte le travail “au mérite”, le mobilier de bureau est l’une des rares manières de “donner satisfaction aux salariés, d’apporter un plus, du confort et de la convivialité”, analyse Odile Duchenne.
L’idée étant de créer des espaces dans l’espace. Des espaces individuels d’une part, et des espaces de travail collectif d’autre part. Et si un temps, les cloisons sont tombées pour ouvrir d’interminables plateaux, elles reviennent aujourd’hui en force pour les moduler à loisir. “Habituellement, nous mettons des tables et des bureaux qui permettent de créer un minimum de confidentialité. Mais ce sont bien sûr des ersatz de confidentialité.

Les entreprises continuent de privilégier le rangement et les bureaux, mais elles investissent également plus dans les sièges et les espaces de convivialité. Concrètement, nous pensons que les mobiliers et fournitures favorisant le bien-être représentent une augmentation de budget de l’ordre de 20 % par personne environ. Mais en parallèle, les fondamentaux vont être négociés à la baisse”. Dans l’ensemble, les entreprises sont prêtes à augmenter de 10% leur budget “mobilier de travail”. Soit un budget moyen de 3 000 euros, en tout, par poste de travail ! Mais le jeu en vaut la chandelle et les bénéfices sont mesurables.

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Travailler de partout ? Sauf quand il s'agit de se concentrer

" Plus la technologie est présente dans nos vies, plus la relation humaine va compter ", explique le Center for people and buildings, observatoire aux Pays-Bas qui existe depuis 15 ans.
Ce qui signifie pour les espaces de travail que ni les bureaux individuels cellulaires des années 1970 ni l’openspace qui leur a succédé ne sont adaptés aux modes de fonctionnement transversal, en réseau, de l’ère Internet. Ce qui marche ? Un mix des deux avec des espaces structurés différemment selon les moments de la journée et les tâches à réaliser.

Parmi les problèmes évoqués systématiquement dans les enquêtes de l’institut néerlandais, la difficulté grandissante que nous avons à nous concentrer. Entre 1,5 et 3 minutes d’affilée pas plus, alors que ce temps était estimé encore à 15 minutes il y a une dizaine d’années.

Autre constat : le taux moyen d’utilisation d’un poste de travail n’est que de 50% ! Logique, grâce aux mobiles, lab tops et autres tablettes, on travaille de plus en plus ailleurs qu’au bureau, chez soi et dans les transports. Idem sur les lieux de travail, non seulement on travaille autrement mais s’instaure une porosité entre le professionnel et le privé.

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Un bruit de fond pour que les idées fusent

Des chercheurs de l'Université de l'Illinois ont démontré qu'un certain niveau de bruit ambiant, caractéristique de celui que l'on trouve dans un coffee shop animé ou dans un salon où la télévision reste allumée (environ 70 décibels), conduit à une meilleure performance qu'un calme relatif de 50 décibels. S'inspirant de cette étude, un site américain, Coffitivity, a décidé de proposer gratuitement des sons d'ambiance. Attention néanmoins, cela ne fonctionne que pour les tâches créatives, pas pour celles qui demandent une très forte concentration !

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