Nul doute, les investisseurs sont de plus en plus conscients de l’intérêt à investir dans l’immobilier durable.
Parmi eux, les groupes les plus actifs sont les fonds de pensions, les compagnies d’assurances, les banques et les fonds souverains. Selon notre dernière enquête “CBRE EMEA Investor Intentions Survey 2016”, 39% de ces investisseurs voient le développement durable comme « l’un des critères de sélection les plus importants» dans l’acquisition d’un immeuble.
Cette nouvelle est très encourageante. Après tout, les investisseurs institutionnels tendent à avoir une vision à long terme quand ils investissent dans un bien immobilier d’entreprise. Pour bien comprendre ce sentiment, il faut s’immiscer dans les rouages de l’industrie immobilière et s’intéresser aux raisons de cette évolution.
Elles sont nombreuses :
1- Règlementation – les investisseurs sont attentifs à réduire le risque d’obsolescence du bâtiment, notamment en respectant la Directive Européenne de l’Efficacité Énergétique, soucieux d’améliorer la performance énergétique de leurs actifs d’ici 2020. 2- Sanctions financières – si la règlementation et la législation ne sont pas respectées, les investisseurs s’exposent à des pénalités financières.
3- Expériences utilisateurs – l’immobilier d’entreprise durable est plus prisé des locataires et des employés.
4- Bâtiments de qualité – les bâtiments modernes intègrent tous des équipements moins énergivores.
5- Image de marque – comme l’économie carbone continue son essor, les investisseurs ne veulent pas ternir leur image de marque en s’éloignant des préoccupations environnementales.
6- Création de valeur – il est évident que les bâtiments performants sur les aspects énergétiques et environnementaux génèrent des gains financiers plus importants.
En plus des investisseurs institutionnels, cette enquête s’intéresse également aux SIIC (Société d’Investissement Immobilier Cotée), aux sociétés financières privées et aux sociétés de capital-risque.
89% des personnes sondées ont déclarées que le développement durable est soit « « critique », « un des critères les plus importants », « joue bel et bien un rôle », « une considération importante à prendre en compte » ou « peut-être un critère de rejet » sur le choix des actifs immobiliers. Un signe positif donc, une avancée dans la bonne direction, tandis que 11% des répondants considèrent que le développement durable n’est pas un critère significatif dans le choix d’un actif.
En outre, dans l’ensemble, les investisseurs actifs dans la région EMEA sont en train de mettre encore plus l’accent sur le développement durable comparé à leurs homologues du reste du monde.
En 2016, presque la moitié des sondés (48%) ont l’intention d’augmenter leurs investissements comparé à l’année précédente. Cela signifie qu’une quantité encore plus importante de capitaux concerneront l’immobilier d’entreprise vert pour l’année à venir. Le message est clair : l’immobilier durable est bien parti pour durer. Le calcul est simple, propriétaires et promoteurs ont besoin d’améliorer et d’adapter leurs immeubles pour répondre à la demande des investisseurs de plus en plus soucieux des sujets énergétiques et environnementaux.
Source : Rebecca Pearce, Green Perspective
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