« CBRE » s’est intéressé à l’étude sur l’entreprise du futur commandée par Google Enterprise.
Nous en avons découvert les résultats dans un article de Stratégies daté du 27/5/2010 « Le télé-travail ne motive pas les Français ». Voici les quelques chiffres qui ont retenu notre attention :
- Moins de 15% confirment que leur employeur les encouragent à travailler à distance.
- 21% espèrent travailler depuis leur domicile.
- 31% espèrent obtenir des horaires plus souples.
- 59% indiquent qu’ils préfèrent travailler en équipe.
- 57% préfèrent l’aspect socialisant d’un bureau et apprécient de passer du temps avec leurs collègues.
- 54% pensent que leurs meilleures idées sont venues à la suite de discussions avec leurs collègues.
- 60% estiment que les nouvelles technologies ont facilité leur vie professionnelle.
- Seuls 6% déclarent se sentir dépassés par les nouvelles technologies au sein de leur entreprise.
- 30% pensent que leur employeur investit suffisamment dans la technologie pour équiper leur société en prévision de l’avenir.
- 99% des salariés utilisent au moins une technologie web 2.0 non autorisée sur leur lieu de travail.
- 66% des français interrogés considèrent que le travail n’est pas une fin en soi.
Une étude menée par Future Foundation auprès de 3500 personnes à travers cinq pays (France, États-Unis, Royaume Uni, Allemagne, et Japon).
L’illustration de Diego Aranega est bien sentie. Elle illustre parfaitement le fameux débat autour du nombre de m² nécessaire par salarié… sujet que nous aurons le plaisir de traiter prochainement.
Le commentaire de « CBRE » : Les interrogations que soulève le télétravail sont d’autant plus paradoxales que la compréhension de ce mot « attrape tout » sont variées. Le télétravail, ce peut être le travail à distance d’un collaborateur isolé, un salarié qui appartient à une société et qui utilise ce mode d’organisation pour faciliter son emploi du temps, ou bien alors une organisation souhaitée par l’entreprise et généralisée. Dans ces trois cas, le rapport aux autres, l’attachement, l’altérité, le besoin de s’identifier restent des besoins naturels et humains qu’il faudra combler à un moment de son emploi du temps. Des entreprises ont proposé cette organisation du travail car leur implantation et leur activité le justifiaient, l’entreprise devient alors un hub ou se retrouve ponctuellement les collaborateurs, le reste du temps ils sont reliés entre eux de façon virtuelle par les réseaux. De façon générale nous n’assistons pas à une explosion de ce mode de travail, les statistiques font défaut, mais à la marge, c’est un vrai mode de gestion de projets dans l’ entreprise ou simplement pour des raisons de choix de vie des collaborateurs. Dans les années qui viennent rien ne s’oppose à la multiplication de ces expériences.
Broker’s & co, la rédaction de CBRE