CBRE vous fait part des chiffres clés du marché des bureaux en Ile-de-France du premier semestre 2015.

QuickViewBureauJuillet2015

Roman Coste, Directeur Général Agency, commente au sujet du marché des bureaux franciliens :

“Le comportement des utilisateurs a peu évolué et reste globalement contraint par un manque de visibilité sur le plan économique toujours aussi prégnant, et ce malgré l’amélioration des chiffres de la croissance économique. Dans ce contexte, l’attentisme et la prudence sont les maîtres mots mais le marché offre de nombreuses opportunités à saisir avec notamment des loyers économiques attractifs. Je note enfin que plusieurs projets d’envergure devraient se concrétiser dans les prochains mois et permettre un rattrapage des volumes en 2ème partie d’année, nous laissant raisonnablement penser que la barre des 2 millions de m² placés reste atteignable en 2015.”

 

Nicolas Verdillon, Directeur Capital Markets, ajoute :

“Sur les 6 premiers mois de l’année, 7 milliards d’euros d’engagements en immobilier d’entreprise banalisé (dont 5,5 milliards en Ile-de-France) ont été recensés. Ces résultats peuvent paraître décevants, eu égard à la masse de capitaux qui cherchent aujourd’hui à s’investir dans l’immobilier européen. Le recul apparaît particulièrement fort sur un an, surtout en comparaison du 2ème trimestre 2014 qui avait bénéficié de la signature de plusieurs mega-deals, ces derniers ayant fait défaut ces derniers mois. Néanmoins, le « pipeline » de promesses et de nouvelles négociations, dont la concrétisation est attendue afin la fin de l’année, est très important, avec de nombreux portefeuilles notamment pan-européen en cours de « closing ». Ils permettent d’espérer un rattrapage significatif des volumes investis sur la 2nd semestre. Ces résultats n’en soulignent pas moins les difficultés du marché à renouveler l’offre face à la pression continue de la demande. Malgré ce contexte qui reste très concurrentiel, nous entrevoyons l’amorce d’une pause dans la compression des rendements « prime » sur certains marchés. Ce qui pourrait signaler l’entrée dans une nouvelle phase de compression, cette fois de la prime de risque immobilière.”