Nous remercions David Amsellem, président et fondateur de « John Paul » leader français de la conciergerie privée d’avoir bien voulu répondre aux questions de CBRE. ” John Paul est né de la rencontre de John, dandy à l’élégance british et de Paul, majordome formé aux Codes du Luxe à la française “. Site internet : www.johnpaul.com
CBRE : Le déclic pour bouger ?
David Amsellem : Nous louons depuis cinq ans le rez-de-chaussée fond de cour du 120 avenue des Champs Elysées pour moins de 400 euros le m² ! Un prix inattendu mais justifié par un openspace vitré au fond du passage qui ne convient pas plus à une boutique qu’à une société en quête de bureaux classiques. L’adresse du Triangle d’or, lieu traditionnel d’implantation des grands hôtels a été décisive pour moi car, je recrute et travaille avec des concierges désireux de conserver une proximité avec les grands palaces parisiens.
Des bureaux se sont libérés sur trois étages de notre immeuble et je croyais pouvoir saisir l’opportunité de les louer ! Mais le propriétaire ne souhaitait pas avoir de dépendance trop forte auprès d’un seul locataire…
Face à la croissance de “John Paul”, j’ai donc sous-loué des bureaux à Boulogne et dans le XVIème arrondissement, une solution forcément temporaire puisqu’elle séparait nos cents collaborateurs sur 4 sites distants.
CP : Qu’elle est votre conception des bureaux ?
DA : Tout d’abord, des bureaux fonctionnels organisés en openspace. Un aménagement d’espace nécessaire aux échanges constants et obligatoires entre les concierges qui exercent des métiers sédentaires soumis à des règles strictes de confidentialité.
Ensuite, nous assurons un environnement de travail confortable, car nos services sont ouverts 24H sur 24 ! Nous avons aménagé : une cuisine, une salle de repos et une terrasse privée. Un masseur vient deux fois par semaine et bientôt un chef cuisinier proposera des salades pour le déjeuner. Le plateau de 1200 m² que nous occupons est conçu autour d’un puits de lumière avec une configuration de l’espace travail agréable et moderne.
Enfin, nous sommes sensibles à l’image de marque que nous donne une adresse sur les Champs Elysées. Cela nous positionne auprès des grands groupes souvent installés en banlieue et qui nous reconnaissent à travers notre implantation au cœur du quartier d’affaires parisien.
Le pire des bureaux ? Il serait vieillot et impersonnel. Bref à l’opposé de l’ADN de ” John Paul “.
CP : Comment avez-vous connu CBRE ?
DA : Par l’intermédiaire d’une annonce panneau posée sur la façade d’un hôtel particulier. Romain Mahot consultant CBRE en Petites Surfaces Paris m’a fait visiter les bureaux proposés par l’annonce et m’a accompagné dans mes recherches. Son application et sa conscience professionnelles ont instauré un climat de confiance entre nous qui m’a engagé à signer un mandat exclusif me permettant de négocier les honoraires.
Chez ” John Paul “, on cultive l’esprit start-up qui repose sur la quête permanente d’idées malignes et de cercles vertueux !
CP : Quel déclic pour choisir ?
DA : Je recherchais un hôtel particulier qui serait un compromis entre « cachet » et grands openspace. Autant dire, une demande décalée avec la réalité du marché immobilier d’entreprise !
Après une vingtaine de visites, Romain Mahot m’a dit : « Nous allons visiter un immeuble qui ne répond pas strictement à vos critères mais, qui je suis convaincu présente l’alternative idéale ». Il s’agissait du 116 bis avenue des Champs Elysées ! En résumé : trois mois après mon appel panneau, j’ai signé un bon deal financier. Même si je renonce à un accueil privé et au standing d’un immeuble ancien et indépendant, nous conservons une adresse prestigieuse et extrêmement fonctionnelle !
CP : Quels sont les défauts et les qualités de CBRE ?
DA : Romain Mahot était très impliqué dans ma recherche. Disponible, ponctuel, il connait parfaitement les immeubles qu’il commercialise et il a défendu mes intérêts. Lors de la négociation finale avec le propriétaire, j’ai eu le sentiment d’être trop petit face au bailleur ; j’aurais souhaité que le poids de CBRE aide à rééquilibrer la balance de négociation. Le timing jouait contre nous et le bail signé contenait des clauses léonines.
Néanmoins, nous avons obtenu la meilleure négociation de l’année sur les Champs Elysées !
CP : Décrivez-nous vos nouveaux bureaux du 116 bis avenue des Champs Elysées…
DA : Trois open-space, une douzaine de bureaux fermés destinés à la DAF, la DG, la DSI et le Marketing. Un décor raffiné proche des codes du luxe mais sans rien d’ostentatoire. Du mobilier classique car notre jeune entreprise gère encore ses dépenses en bon père de famille. Enfin, un accès à la rue Lord Byron pour échapper au tumulte de la plus célèbre avenue du monde !
CP : Pensez-vous avoir fait une erreur ?
DA : Oui, j’ai raté un hôtel particulier avenue d’Eylau près du Trocadéro. Aujourd’hui, il fait office de showroom pour une marque de mode. J’ai fait une erreur d’appréciation en proposant un prix trop bas. J’ai rêvé, j’imaginais ” John Paul ” installé sur les quatre plateaux de cet hôtel particulier avec jardin intérieur et vue sur la Tour Eiffel… Certes une erreur, mais aucun regret aujourd’hui !
CP : Avez-vous une bonne adresse à nous indiquer dans votre quartier ?
DA : Oui : ” Les enfants terribles ” et je suis heureux de leur faire de la ” pub ” ! C’est ma ” cantine “, j’y déjeune trois fois par semaine. Le service est super, la cuisine est bonne, la déco soignée et les prix raisonnables ! www.enfantsterribles-paris.com 8 rue Lord Byron.75008 Paris.
CP : Voulez-vous rajouter quelque chose ?
DA : … Oui, ” John Paul ” doit recruter une quarantaine de nouveaux collaborateurs suite à plusieurs nouveaux contrats. Je recontacterai Romain Mahot très vite … Sachant que nous regardons en parallèle la question de bureaux à l’international.